Dès les années 70, les grandes sociétés de transport ont cherché à incorporer l’informatique au sein de leurs processus, tout en essayant de ne pas entrer dans le sujet. L’informatique était vu comme un outil, une commodité, qui ne doit pas détourner les opérationnels « ferroviaire » de leurs tâches principales. Aujourd’hui encore elle reste distincte des process de l’entreprise.
Dans les grandes sociétés d'aujourd'hui, les logiciels sont souvent réalisés par des équipes externes, et parfois même ce ne sont que des adaptations de produits existants « sur étagère » adaptés par la suite.
Mais ces prestataires vont et viennent au fil des projets, laissant derrière eux des développements dans des états divers à la charge d’une équipe interne extrêmement réduite, souvent constituée de prestataires d’autres sociétés.
Cela a abouti à plusieurs problèmes :
Les développeurs
- Perdent du temps à produire des documents,
- N’ont pas les réponses et la connaissance des besoins de la production,
- Ne connaissent pas l’utilisation “réelle” de leurs développements.
Les opérateurs,
- Ne connaissent pas le fonctionnement des applications qu’ils utilisent,
- N’ont pas les informations dont ils auraient besoin,
- N’ont pas les fonctionnalités dont ils auraient besoin.
Chacun reste campé sur sa posture,
- Les développeurs critiquant les opérateurs pour leur bureaucratie et leur frilosité,
- Les opérateurs critiquant les développeurs pour leur manque de considération et leur versatilité.
Cette situation perdure encore aujourd'hui dans de nombreuses entreprise.
La situation est totalement différente lorsque l’opérateur et le développeur ne sont qu’une seule et unique personne,
avec une application évolutive créée sur mesure.
Le développement du projet geReza a répondu à 2 objectifs :
- Automatiser ce qui ne peut être géré manuellement,
- Ouvrir de nouvelles opportunités pour développer son chiffre d’affaire.
Comment vendre des billets, pour le même train, dans des lieux distants ?
Manuellement, cela sous entend :
- Soit avoir une personne joignable en permanence par téléphone pour synchroniser les billets vendus,
- Soit répartir les places à vendre dans les différents points de vente.
Sans cela, nous allons au devant de gros ennuis :
- Si personne ne synchronise les ventes, le risque est d’avoir plus de billets vendus que de places disponibles,
- Si l’on répartit les places à vendre, le risque est qu’un point de vente réponde complet alors que des places sont disponibles ailleurs, (à moins qu’une personne synchronise les ventes, voir point précédent)
Ce problème, qui semble insoluble, va se multiplier si l’on souhaite développer son chiffre d’affaire et créer un réseau de points de vente sur toute la zone d’influence.
Site internet administré par Logarithmes
JM DELFINO
50 Route de Nice
06560 VALBONNE FRANCE
infos@logarithmes.fr